On est partis un an en voyage. De la Nouvelle-Zélande au Laos et à la Guinée, en passant par l’Australie, Singapour, la Malaisie, la Thaïlande et le Népal.
Un an à l’étranger, que j’ai l’impression d’avoir…
Rêvé.
Comme dans je me suis endormie hier soir, début 2024, et je me suis réveillée ce matin, en 2025. Comme si cette année à l’étranger n’avait jamais existé.
C’est le feeling que je traînais quand j’ai écrit ces lignes. J’étais rentrée depuis 4 jours. Et je n’étais pas perdue.
Pas de malaise à aller dans un centre commercial comme à mon retour de QSF à Madagascar. Pas de sentiment de décalage dans les conversations avec mes proches – j’étais à jour dans les nouvelles.
Pas de problème à conduire à nouveau à droite – déception pour ça, j’espérais quand même partir une couple de fois les wipers en voulant mettre le flasher! (OK, je l’ai fait une fois. Mais beaucoup plus tard… un réflexe à retardement de mon cerveau?)
Pratiquement comme si la veille de mon départ était hier. Et que tout ça n’avait été qu’un rêve.
J’aurais presque pu y croire si ça n’avait pas été de mes nombreuses journées débutées à 2 h, 3 h, 4 h du matin. Ça m’a pris plus de 2 semaines avant de faire mes nuits. Merci au décalage horaire.
Aujourd’hui, 5 mois après notre retour au Québec, c’est plus un sentiment de nostalgie qui m’habite. On est partis un an en voyage. Et c’est déjà fini. Je me projette quand même assez souvent dans le passé : aujourd’hui, il y a un an, j’étais à telle ou telle place.
Aujourd’hui, il y a un an, j’étais à Melbourne en Australie. Dans un hostel où je me suis rapidement sentie chez moi. Je venais de remettre le van à notre acheteur en Nouvelle-Zélande. Je ne réalisais pas, à ce moment-là, que j’aurais à faire le deuil de ce road trip de 3 mois. J’étais ben trop excitée de découvrir un nouveau pays. Et j’étais prête pour mes premiers kangourous!

Mais là, revenons à la base : tu es partie une année à l’étranger?
Le projet : partir un an à l’étranger
Oui. À l’automne 2023, avec mon copain, on a pris la décision qu’on serait hors du pays pour 2024. On savait où on commençait. C’est tout.
Québec – Février 2024
Et c’est parti!
Pour 3 mois, 6 mois, 9 mois… who knows?!
Après une préparation de quelques semaines, le jour du départ est arrivé.
Je mentirais si je disais que je ne ressens pas un petit (énorme) stress à l’idée de me lancer un peu dans le vide comme ça! Mais l’envie d’essayer un mode de vie différent, pour un certain temps, a vaincu les plus grosses peurs.
Pour le reste, on gérera ça, quand on sera là!
Premier arrêt : Nouvelle-Zélande.
Pour nous suivre, c’est par ici! 👉🏼
C’est à ça que ressemblait la première publication dans le groupe Facebook qu’on a créé avec notre famille et nos ami.e.s.
On voulait qu’ils puissent nous suivre. On y a raconté notre quotidien. En partageant quelques anecdotes. Et beaucoup de photos. On trouvait que c’était une bonne façon de donner des nouvelles. Oui. Mais.
J’en parlerai bientôt dans un autre article.
Pourquoi partir un an à l’étranger?
Mon copain avait un objectif très clair : il voulait acquérir de l’expérience de travail à l’international, et idéalement en coopération internationale. Objectif atteint. Avec de très belles réussites à part de ça.
Mais ce qui nous parlait beaucoup, c’était de vivre. De sortir de la routine, d’essayer une autre façon de fonctionner pendant une année. Parce que la vie va vite, et on oublie parfois d’en profiter. Je ne veux pas arriver à un âge où je n’aurai plus l’énergie de voyager et regretter de ne pas l’avoir fait.

La destination : Nouvelle-Zélande et ensuite… aucune idée!
La Nouvelle-Zélande. Ce pays qu’on connaissait déjà un peu de notre premier voyage là. Mais trop peu. Parce que 2 semaines sur l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande, ça passe vite. Sauf que c’était juste assez pour nous donner envie d’y retourner.
Avant de quitter le Québec, je me suis aussi pris un billet d’avion de la Nouvelle-Zélande vers l’Australie. Parce que ça me prenait un billet de sortie de la NZ pour avoir le droit d’y entrer.
Certains pays sont flexibles avec cette exigence, mais j’avais lu que la Nouvelle-Zélande était plutôt stricte. Je n’ai pas pris de chance – et de toute façon, je voulais visiter l’Australie! Tsé, tant qu’à être dans le coin… Sans compter que j’avais des ami.e.s qui y étaient depuis quelques mois.
Donc Nouvelle-Zélande, puis Australie. Ensuite?
On a trouvé un vol pas cher vers Singapour. Ah, tiens! Pourquoi pas? La suite s’est pas mal improvisée… Malaisie, Thaïlande.
Puis, mon copain a décroché un mandat en coopération internationale. Sa date de départ pour l’Afrique de l’Ouest devenait notre date limite (ben, la sienne) pour faire quelque chose qu’il voulait absolument faire dans ce coin du monde avant de le quitter. Il a choisi le Népal.
On est ensuite revenus passer quelques semaines ensemble en Thaïlande, avant qu’il quitte pour la Guinée, avec un arrêt d’une vingtaine d’heures à Dubaï pour visiter un peu.
Moi, je suis partie m’installer un mois dans le nord de la Thaïlande, avant de traverser au Laos, et de revenir terminer l’année sur une île thaïlandaise.

Planifier son année à l’étranger, ou pas?
Vous voyez qu’on y est pas mal allés au feeling. Pas trop de préparation. C’était un peu le but de l’année : prendre ça relax et improviser selon nos envies. Est-ce que c’était toujours parfait? Non. Il y a des avantages à être spontanés, mais il y a aussi des aspects parfois moins le fun.
Je pense entre autres au fait qu’on était en Asie du Sud-Est en pleine saison des pluies. Bon, ça aussi ça comporte certains avantages, mais ce n’est pas notre sujet ici!
Si c’était à refaire, je ne crois pas que je pourrais faire tant différent. C’est certain que l’expérience acquise et les stratégies développées viendraient simplifier énormément mon voyage.
Mais je ne suis pas celle qui va trouver ses activités dans le Lonely Planet. Oui je le lis, mais plus pour trouver ce qui est à savoir de tel spot plutôt que pour trouver les spots à visiter. Pour ça, j’aime mieux entendre ce que les autres ont visité, comment ils ont trouvé ça, voir leurs photos. Je suis plus à la recherche d’expériences que de belles choses à voir. Et ça, c’est sur place, dans le moment présent, que ça se crée.
Donc maintenant que je l’ai fait, que je me suis fait mon idée sur différents endroits, que j’ai croisé des gens qui m’ont raconté leur expérience, que j’ai suivi leurs stories sur Instagram, maintenant, je sais où j’irais – j’irai? – la prochaine fois.
D’ailleurs, mon meilleur move de planification? Être restée un mois à Chiang Mai, là où tous les voyageurs passent avant de traverser au Laos. J’ai pu voir en temps réel sur Instagram ce que les gens rencontrés découvraient et ajuster mon itinéraire en conséquence!
Un voyage d’un an : notre itinéraire
Mais reste que notre itinéraire improvisé nous a permis de vivre et de voir de belles choses! En tirant avantage des basses saisons et en tentant de toujours prendre en riant les impacts de la saison des pluies.

Si je résume ça…
✈︎ Nouvelle-Zélande – 3 mois
Achat et revente d’un van dans lequel on a vécu et voyagé pendant 3 mois. Randonnées, kayak, rafting, vélo de montagne et découvertes de lieux impressionnants, y compris des lieux de tournage du Seigneur des anneaux.
✈︎ Australie – 2 mois
Road trip sur la Great Ocean Road, puis de Brisbane à Cairns. Exploration de l’arrière-pays. Deux jours sur un voilier dans les Whitsundays et la grande barrière de corail. Kangourous, koalas et wallabies.
✈︎ Singapour – 3 jours
Des transports en commun simples pour explorer les musts de cette ville : l’hôtel Marina Bay Sands avec son dernier étage en forme de bateau et sa piscine infinie sur le toit. Le Gardens by the Bay avec ses arbres géants. Sentosa, une île artificielle aux nombreuses attractions. Le Merlion, ce lion qui crache de l’eau.
✈︎ Malaisie – 3 semaines
Une semaine sur les plages de l’île Tioman. Malacca et son Jonker Night Market. Kuala Lumpur et les Batu Caves (et au moins 1000 photos des singes). Cameron Highlands et ses champs de thé. Et Penang, l’île aux peintures murales.
✈︎ Thaïlande #1 – 3 semaines
Koh Phangan. Découverte de la plongée sous-marine à Sail Rock et expérience intéressante au Full Moon Party, événement incontournable sur l’île. Et une visite au Bangkok Poutine, le resto lancé par Bruno Blanchet.
Correction… 2 visites au Bangkok Poutine. Après plus de 6 mois à l’étranger, une bonne poutine, ça fait du bien. Alors deux, c’est encore mieux!
✈︎ Népal – 1 mois
Trek pour faire le tour des Annapurnas. 17 jours, 174 km de marche, ascension jusqu’à 5416 m. Nuits dans des guesthouses le long du sentier. Découverte de la capitale, Katmandou, et de Pokhara.
✈︎ Thaïlande #2 – 2 mois
Bangkok, ses marchés et sa rue célèbre auprès des touristes, Khaosan Road. Avec une poutine, bien sûr. Séjour de repos à Hua Hin.
Et départ pour la Guinée pour Pete. Pour un mandat de 3 mois en entrepreneuriat.
Moi, je suis restée en Thaïlande.
Je vous ai dit que de visiter ce pays était sur ma bucket list depuis longtemps? Je traîne un vieux Lonely Planet de déménagement en déménagement depuis deeeees années.
Donc je suis allée découvrir un peu le nord du pays, à Chiang Mai, avec un arrêt rapide à Chiang Rai.

Méga coup de cœur pour Chiang Mai. Surtout parce que j’ai eu le temps d’apprendre à connaître des gens. De me créer un p’tit chez moi le temps d’un mois. Ça aussi, ça fait du bien après plusieurs mois sur la trotte.
✈︎ Laos – 3 semaines
Traversée en slow boat sur le Mékong. Découverte des cafés et des marchés de Luang Prabang. Observation des montgolfières à Vang Vieng. Train de nuit vers Bangkok.
✈︎ Thaïlande #3 – 1 mois
Cours de plongée sous-marine à Koh Tao, une toute petite île du golfe de Thaïlande. Et une poutine à Bangkok, of course!
Les bagages pour un an en voyage
Les bagages… ça, c’était un peu plus tricky. Parce que quand tu sais pas trop où tu vas, ben tu sais pas trop quoi emporter! Des vêtements chauds? Mon masque et mon tuba? Mes bâtons de rando?
On ne veut pas surcharger ses bagages (parce que ça devient vraiment désagréable à traîner), mais on ne veut pas manquer de quelque chose. Oui, on peut tout acheter et revendre. Mais il y a des choses qu’on a déjà, qui coûtent cher, et que ce serait poche d’avoir à acheter en double.
Je pense à mon sleeping bag ultra compact. J’aurais gagné tellement d’espace dans mon sac pour notre trek au Népal l’avoir eu avec moi (parce que j’en ai acheté et revendu un sur place, mais il était énorme)!
Nos solutions :
A. On a misé sur la polyvalence : on a priorisé, dans nos bagages, les articles qui pouvaient répondre à plusieurs besoins.
Par exemple, mes leggings que j’ai portés au quotidien en Nouvelle-Zélande m’ont servi de combines en altitude au Népal. Mes pantalons de rando étaient assez beaux pour servir de pantalons « propres ». Bref, le plus de morceaux versatiles possible.
B. On a renvoyé le stock qui n’était plus nécessaire au Québec.
Deux fois. Des paquets de 7 kg et 9 kg. Avant de quitter l’Australie (donc fini l’hiver, mais il restait la possibilité d’aller en altitude au Népal), et après le Népal, alors qu’il ne nous restait que des mois au chaud (Guinée, Thaïlande, Laos) et au sec (échec pour moi. J’ai vu assez de pluie pour craindre de manquer mon vol de retour au Canada)!
La durée… Vous me croyez si je vous dis qu’on a manqué de temps?
J’aime voyager lentement.
Les endroits que j’ai été la plus triste de quitter? Chiang Mai, et Koh Tao. Pourquoi? Parce qu’en 1 mois pour l’un et 3 semaines pour l’autre, j’ai développé des liens avec les gens sur place. J’ai partagé des moments avec eux. Je me suis créé une sorte de routine.

C’est ça, pour moi, voyager lentement. Le slow travelling.
Comme ça, j’ai moins l’impression d’être une touriste. Et c’est ce que j’ai toujours apprécié de mes voyages. Quand je peux me sentir un peu chez moi, mais ailleurs. C’est aussi pour ça que j’aime retourner dans des endroits que j’ai déjà visités : aller chercher ce sentiment de familiarité dans un lieu complètement différent de la maison.
Mais 1 an, c’est pas long?
Oui et non.
À certains moments, j’ai ressenti une fatigue d’être sur la route. Une fatigue décisionnelle. On s’en va où? On dort où? On mange où? On fait quoi? À la maison, on ne se pose pas ces questions aussi fréquemment. En général, on sait qu’on va dormir dans notre lit et qu’on devrait trouver de quoi manger dans l’frigo.
À d’autres moments, je me suis sentie loin de la maison. Comme à Noël et au Jour de l’an. Oui, j’étais au soleil sur une île en Thaïlande à faire de la plongée. Oui, j’étais entourée de plein de gens sympathiques. Mais mon copain, ma famille et mes ami.e.s me semblaient bien loin.
Sauf qu’on vit tellement de moments forts, à notre rythme, selon nos envies, que l’idée de revenir dans une routine n’est pas toujours alléchante.
Et le fait de ne pas être à la course parce qu’on a seulement 1, 2 ou 3 semaines de vacances fait du bien : pas de planning à suivre. Pas envie de partir sur un bateau faire du snorkelling aujourd’hui? C’est pas plus grave, on ira demain. On a le temps.
Même si on a manqué de temps.
Parce qu’on n’a pas terminé l’exploration de l’île du Nord en Nouvelle-Zélande. Parce que j’ai l’impression d’être passée beaucoup trop rapidement en Malaisie. Parce qu’il reste tellement d’endroits où j’aurais voulu aller en Thaïlande. Parce qu’on voulait aussi aller en Amérique latine…
Mais au lieu de courir pour tout voir en 2 semaines, on vit pleinement chaque endroit. Et bien que ça puisse signifier un budget plus serré – celui prévu pour un voyage de deux semaines devient le même pour 2, 3, ou peut-être même 4 mois – il reste qu’on rentabilise davantage le coût du billet d’avion pour se rendre à destination.

Les finances : pas besoin d’être riche pour partir longtemps, right?
Financièrement, on fait comment?
Parmi les gens que j’ai croisés, j’ai pu observer trois types de voyageurs à long terme. Ceux qui ont commencé à économiser longtemps d’avance. Ceux qui sont partis sur un coup de tête et qui surveillent leur budget de près. Et ceux qui travaillent en même temps, que ce soit grâce au Working Holiday Visa (le permis vacances-travail) ou en tant que nomades numériques.
Ces options impliquent des visas différents. Et certaines choses sont en mouvement, comme le visa de nomade numérique.
Ce mode de vie n’est pas nouveau, mais les visas dédiés, eux, le sont. Jusqu’à tout récemment, c’était le visa de touriste qui était habituellement utilisé par les nomades numériques. Mais tranquillement, j’ai pu observer que des pays ont mis en place des visas spécifiques pour ce type de voyageurs.
On m’a dit que certains pays tolèrent encore l’ancien système, mais pour combien de temps? Les règles évoluent rapidement et varient selon les pays – c’est un aspect à bien rechercher avant de partir.
Donc, est-ce qu’il faut être riche pour partir longtemps en voyage?
Ça dépend de la façon de voyager de chaque personne et de la destination choisie. Mais c’est possible de s’en tirer à un coût raisonnable.
Le billet d’avion pour la Nouvelle-Zélande coûte le même prix, que ce soit pour 2 semaines ou 3 mois.
Vivre dans un van (surtout lorsqu’on l’a acheté et qu’on le revend sans trop de pertes) revient beaucoup moins cher que de louer une voiture, dormir à l’hôtel et manger au restaurant.
Choisir comme destination des pays où le coût de la vie est moins élevé permet de passer 3 mois en Asie du Sud-Est avec le même budget que pour 1 mois en Australie.
Et ça, ce ne sont que des exemples de stratégies à utiliser pendant le voyage. Ajoutons à cela celles qu’on peut mettre en place avant de partir, pour économiser. Et les revenus de travail pour ceux qui choisissent cette option sur la route. Ça peut devenir plus accessible qu’on le pense.
Des stratégies pour voyager plus souvent, plus longtemps, plus facilement
À rencontrer toutes ces personnes aux parcours différents cette année, ça m’a donné deux idées.
La première : documenter les différentes façons de financer un long séjour à l’étranger. Que ce soit en travaillant sur la route ou en faisant travailler son argent pendant le voyage.
La deuxième : rassembler toutes les stratégies de préparation qu’on peut mettre en place AVANT de partir. Les trucs qu’on fait déjà sans s’en rendre compte, et ceux qu’on pourrait ajouter.
Parce que oui, on a mis seulement quelques semaines pour notre préparation officielle. Mais en vrai… on avait déjà mis plein de choses en place – volontairement ou non – pour faciliter un voyage. Des habitudes qui simplifient le départ, peu importe quand il arrive.
Et en 2025, ce sera ça, mon « voyage ». Décortiquer tout ça. Je vais d’ailleurs partager mes essais et découvertes dans l’infolettre – venez échanger les vôtres!
Pour pouvoir voyager plus souvent, plus longtemps, plus facilement.
Un an à l’étranger : le bilan
Les pays que j’ai préférés?
Nouvelle-Zélande et Thaïlande. Et ce sont ceux que j’ai l’impression de mieux connaître. Parce que j’ai passé 3 mois en NZ, et je suis entrée en Thaïlande 3 fois cette année, pour un total d’un peu plus de 3 mois.
La plus belle expérience?
Le trek au Népal. Parce qu’on s’est dépassés. Ensemble, Pete et moi. Et mes cours de plongée. Parce que j’ai été immergée dans le monde sous-marin pour 3 semaines.
Est-ce que j’ai eu le temps de tout faire ce que je voulais faire? Tellement pas.
Est-ce que je recommencerais? Demain matin. Uhm… non, c’est pas vrai. Parce que mon besoin de me poser et de retrouver un peu de stabilité est très fort en ce moment. Alors je vais prendre le temps de le combler.
Parce que c’est aussi ça, voyager longtemps : savoir apprécier le retour à la maison. Jusqu’au prochain départ.