Première question : a-t-on besoin d’Internet en tout temps en voyage?
Si le but du voyage est de faire un digital detox, alors non!
Mais pour plusieurs, la déconnexion complète n’est peut-être pas la meilleure option.
En tant que femme voyageant parfois en solo, j’aime la sécurité d’avoir accès à Internet si nécessaire. Et… seule, pas seule, on ne sait jamais quand on aura un souci mécanique, ou qu’on aura besoin de trouver un autre autobus si on a raté le sien.
Je présente dans cet article les options que j’utilise pour avoir accès à tout ce dont j’ai besoin, quand j’en ai besoin.
Le titre annonce que je parlerai du wifi et des données d’abord. Mais je commence à l’envers. Parce que c’est à l’envers que je planifie mes trucs : je m’arrange pour être fonctionnelle même si je n’ai pas accès à Internet. Et ça, avant même de quitter pour ma prochaine destination. Cela implique de télécharger des cartes pour y avoir accès hors ligne. Ça et d’autres choses.
Les solutions hors ligne : fonctionner sans Internet en voyage
Il n’y a rien de plus frustrant que de vouloir ouvrir une application… qui refuse de collaborer sans Internet. Et malheureusement, je vois ça de plus en plus. Comme si c’était désormais rendu la norme, d’avoir accès à Internet en tout temps. (Mon opinion. Peut-être que je me trompe.)
Un exemple est l’application Tricount. Qu’on utilise mon copain et moi pour calculer et séparer nos dépenses.
À notre premier voyage, elle fonctionnait aussi bien avec que sans Internet.
Durant notre année à l’étranger, une mise à jour s’est faite. Et malheureusement, j’avais activé mes mises à jour automatiques, mais bon. Cela a fait en sorte que, si je voulais ajouter une photo de la facture dans une des dépenses, j’avais désormais besoin d’Internet pour le faire. Un peu frustrant, car habituellement, j’entre mes dépenses dès que je les fais, donc souvent loin d’un wifi. Peu de temps après, il y a eu une autre mise à jour (et je n’avais toujours pas désactivé mes mises à jour automatiques…) qui a fait que, parfois, je ne pouvais même plus ouvrir l’application sans Internet. Vraiment pas pratique.
Heureusement, certaines applications nous permettent de prévoir le coup.
Télécharger à l’avance pour une utilisation hors ligne
Je pense à Google Maps qui permet de télécharger des cartes hors ligne. Cela m’a été TRÈS utile à de nombreuses reprises.
Mais j’utilise désormais davantage Organic Maps quand je n’ai pas de réseau. Si vous avez déjà utilisé Maps.me, vous ne seriez pas perdu.e sur Organic Maps, c’est pareil. L’application a été créée par les mêmes développeurs, après que Maps.me ait été rachetée, et en serait une version améliorée.
Mais l’une et l’autre ont comme avantage, versus Google Maps, de montrer les sentiers de marche. C’est le point que j’aime. J’ai découvert de beaux spots grâce à ça. Comme le point d’atterrissage des montgolfières à Vang Vieng au Laos. Mais je dois quand même penser à télécharger les cartes à l’avance.

Je pense aussi à Google Drive. Où je garde mes documents de voyage. Je peux choisir de rendre ceux de mon choix disponibles hors connexion. Ça aussi, à l’avance.
Ou à Google Translate, – ou Google Traduction, mais on dirait qu’il est plus connu sous son p’tit nom anglo – qui permet de télécharger un fichier de traduction hors ligne pour traduire une langue même sans connexion. Tellement pratique quand le menu n’est qu’en thaï… (Confession ici : j’ai commencé à utiliser Google Translate beaucoup trop tard! Avant ça j’utilisais ChatGPT, mais Internet était nécessaire.) Pour Google Translate aussi, il faut télécharger le fichier de langue en avance.
Bref, avant d’arriver dans une nouvelle destination, je fais le tour de mes applications essentielles pour m’assurer que j’ai tout ce que je peux vouloir hors ligne. Mais cela est de moins en moins nécessaire, parce qu’on retrouve du wifi gratuit dans de plus en plus d’endroits.
Utiliser le wifi gratuit en voyage
Dans les hôtels, les cafés, parfois même au centre-ville. Il y a du wifi gratuit. Sécurisé ou non. C’est une des raisons pour lesquelles il peut être bien d’utiliser un VPN.
Cette connexion peut être excellente. Ou pas. Et varier selon l’heure.
Ce n’est pas l’idéal qu’elle se mette à laguer en plein durant un appel vidéo. Disons que ça rend la communication-déjà-pas-toujours-simple-à-distance encore moins simple!
C’est pour ça que j’aime avoir un plan B et avoir une carte SIM.
Prendre une carte SIM avec des données cellulaires
Côté cartes SIM, il y a différentes options. On peut prendre une carte SIM locale ou une SIM de voyage. Et puis choisir entre une SIM physique (la petite carte de plastique) ou une eSIM (si le cellulaire prend en charge cette technologie).
À noter… Si votre cellulaire est assez âgé, je suggère de vérifier qu’il est bien déverrouillé. C’est-à-dire qu’il accepte de fonctionner avec une autre SIM que la vôtre. Comment faire? Volez la SIM d’un.e ami.e quelques minutes. Assurez-vous que sa SIM vient d’un autre opérateur que la vôtre (Bell, Rogers, etc.). Si vous pouvez recevoir un appel vers son numéro sur votre téléphone (sa SIM dans votre téléphone), c’est réglé. Si c’est un échec, contactez votre opérateur pour faire déverrouiller votre téléphone.
J’ai mentionné l’eSIM.
L’eSIM revient à la même chose que la bonne vieille carte SIM de plastique. C’est seulement sa version électronique. Donc fini la manipulation de cette minuscule chose qui part si facilement au vent ou qui se glisse dans la plus petite des craques du plancher. Si votre téléphone accepte cette technologie, il peut être intéressant de la considérer. Car en plus d’éliminer le risque de perdre la petite carte physique, on fait un petit geste pour l’environnement.
Fin de la parenthèse.
Ah non, attendez, j’en ouvre une autre! Si vous n’êtes que vous et votre téléphone, les 3-4 lignes suivantes ne vous intéresseront pas. Mais si vous voulez connecter votre ordinateur, votre tablette ou autre à l’Internet de votre carte SIM, ou si vous comptez partager votre Internet avec la personne qui vous accompagne en voyage, il faut vérifier que la SIM que vous vous apprêtez à acheter le permet. La majorité le fait, donc en théorie vous êtes OK, mais il y a quelques exceptions.
Pour vérifier si la SIM le permet, recherchez les termes tethering, hotspot personnel ou partage de connexion dans les détails du forfait, ou demandez explicitement au vendeur si cette fonctionnalité est incluse. Certains forfaits peuvent aussi limiter la quantité de données utilisables en partage, même si le forfait principal est généreux.
Là je ferme toute parenthèse.
Prendre une carte SIM locale
L’option qui coûte le moins cher revient habituellement à prendre une carte SIM locale.
Dans certains pays, on débarque au dépanneur du coin, on achète la petite carte de plastique et hop, on est connecté.e.
Est-ce que la connexion sera bonne? Surprise.
Si on veut s’en assurer avant d’acheter, ça implique quelques recherches. En ligne ou en visitant les différentes compagnies. Bref, ça demande un peu plus de temps.
Dans d’autres pays, les démarches pour se procurer une SIM, ou une eSIM, peuvent être plus complexes. Copie de passeport à fournir, visa ou autorisation électronique de voyage, adresse au pays…
Lorsqu’on ne fait que passer dans le pays, ou qu’on y est pour un court séjour, on n’a pas toujours envie de mettre notre précieux temps de vacances dans le magasinage d’une SIM.
Prendre une eSIM de voyage
Dans ces cas-là, il peut être intéressant de prendre une eSIM de voyage.
Une eSIM de voyage, c’est un forfait virtuel de données cellulaires. On le magasine en ligne – plusieurs compagnies offrent ce service, comme Airalo ou Holafly, on achète le forfait qu’on veut, on l’installe sur notre téléphone et on est prêt.e à l’activer à destination pour avoir accès à Internet dès qu’on sort de l’avion.
Quand même pratique, right?
Et notre carte SIM de la maison, elle peut rester bien sagement dans notre téléphone. Plus de risque de perdre la minuscule carte. On n’a qu’à la mettre à OFF temporairement. Ensuite, on peut basculer d’une SIM à l’autre selon nos besoins ou même avoir les deux actives en même temps.
Certains forfaits d’eSIM de voyage couvrent un seul pays, d’autres sont régionaux ou même mondiaux. La disponibilité, la couverture et le prix varient selon les pays et peuvent changer. Il est donc conseillé de vérifier les options disponibles pour chaque destination.
Et parfois, un forfait régional reviendra moins cher qu’un forfait pour un seul pays. Par exemple, en ce moment, l’eSIM Airalo pour le Laos seulement revient plus cher que l’eSIM Airalo Asialink (qui couvre 18 pays).
J’ai fait quelques recherches et comparaisons de couverture, de prix et de forfaits, et c’est l’eSIM Airalo mondiale qui s’est démarquée pour mes besoins.
Et j’en suis jusqu’à maintenant très satisfaite.
J’en parle plus en détail dans cet article :
eSIM de voyage : mon expérience avec Airalo (guide pratique)
Guide pratique sur les eSIM de voyage basé sur mon expérience avec Airalo. Comment rester connecté.e à l’international facilement et en tout temps, sans se ruiner.
Mais ce n’est pas la seule option que j’ai utilisée. En fait… j’ai utilisé toutes les options dont je vous ai parlé!
Comment je suis restée connectée pour mon voyage d’un an
Océanie : carte SIM locale et wifi
En Nouvelle-Zélande et en Australie, j’étais sur place assez longtemps pour qu’une SIM locale, prise auprès d’une compagnie locale, soit la meilleure option. En complément au wifi disponible dans les cafés, les campings, les hostels…
Meilleure carte SIM en Nouvelle-Zélande
En Nouvelle-Zélande, j’ai pris une carte SIM physique qui était offerte gratuitement à l’hostel où on logeait en arrivant. La compagnie 2degrees.
On avait utilisé cette même compagnie lors de notre 1er séjour en NZ, après avoir comparé les différents forfaits prépayés. Je savais donc que la connexion était bonne et que l’application était user-friendly.
Que je n’avais qu’à télécharger l’application, me créer un compte et insérer la SIM.
Que selon le forfait choisi, j’avais une heure de données illimitées par jour. Et accès à des blocs de données à acheter à la carte selon mes besoins. En plus de mon forfait mensuel. Dont les données non utilisées étaient reportées au mois suivant.
Le jackpot.

Meilleure carte SIM en Australie
J’ai fait les mêmes recherches en Australie. J’ai hésité pas mal, car on me disait qu’un seul réseau offrait une couverture fiable entre les villes (quand même utile lors d’un road trip). Et que même ses sous-traitants (un peu moins chers) n’offraient pas une aussi bonne couverture…
Parce qu’en Australie, il y a 3 réseaux principaux : Telstra, Optus et Vodafone Australia. Le premier étant reconnu pour offrir la meilleure couverture, mais aussi comme le plus cher.
J’ai écouté mon budget et j’ai pris une chance. J’y suis allée avec Amaysim, un sous-traitant de Optus. Et je n’ai pas été déçue. Pour le prix vraiment bas, mais aussi pour la connexion. J’en avais même à certains endroits près d’Uluru. Ce que je n’aurais pas cru tellement c’est loin des grandes villes.
J’ai pris une eSIM. Ce qui m’évitait entre autres d’attendre la livraison de la carte physique. (Et il me semble que je n’avais pas la possibilité d’aller chercher la carte physique en personne.)
J’ai eu à contacter le service à la clientèle pour finaliser l’achat, car ma pièce d’identité à fournir, n’étant pas australienne, causait un bogue du système. Mais en 2-3 jours c’était réglé. Et comme en NZ, je n’avais qu’à télécharger l’application pour suivre ma consommation. Et mes données pouvaient être transférées au mois suivant. Mais.
Je n’avais pas l’intention de conserver mon eSIM à la fin de mon forfait de 28 jours. Car.
Amaysim offre des rabais pour les nouveaux clients. J’en ai profité pour mon 1er mois. Mon copain en a ensuite pris un aussi (il arrivait en Australie après moi). Il a donc également profité du rabais. Avec mon forfait pour nos premières semaines et le sien pour les dernières, on couvrait l’ensemble de notre séjour. Et à partir de là, on restait ensemble. Donc l’idée d’une SIM chacun était plus un désir qu’un besoin. Mais.
Amaysim semble aussi vouloir garder ses clients. Il m’a fait une offre irrésistible. Et j’ai succombé.

Asie : wifi, carte SIM locale et eSIM de voyage
Ensuite, on entrait en Asie par Singapour et on improvisait. Avec Malaisie, Inde, Népal et plusieurs pays d’Amérique latine dans l’air… Avec des sections en duo, et d’autres en solo.
Il était difficile d’estimer l’option la moins coûteuse. Et comme on aime bien les transports de nuit, on risquait d’arriver dans un nouveau pays tard le soir deux fois plutôt qu’une. Je trouvais intéressante l’idée d’avoir déjà une SIM à notre arrivée.
J’ai donc opté pour l’eSIM mondiale d’Airalo comme plan C. Une connexion fiable, disponible dans 124 pays (donc presque tous les pays où je voulais aller). Un 20 Go bon durant 1 an.
Plan C. Parce que 20 Go, ça peut être long à utiliser, mais ça peut aussi aller vite.
Plan C. Parce que je priorise les options qui coûtent moins cher, comme le wifi et la SIM locale.
S’il n’y a pas de wifi. Si ma SIM locale ne pogne pas. Il ne me reste que mon plan C. Comme l’eSIM se connecte au meilleur réseau disponible à proximité, je l’ai vu fonctionner là où les gens autour de moi n’avaient pas de réseau. Ce que j’ai trouvé quand même rassurant. Tsé perdu en montagne mettons, ça peut être utile.
Mon plan A, c’est toujours le wifi gratuit. Et mon plan B…
Meilleures cartes SIM en Asie du Sud-Est
Comme en Asie du Sud-Est les cartes SIM locales sont faciles à trouver et ne coûtent pas très cher, on en a pris une dans presque chaque pays. Mais je n’ai pas fait de recherches aussi détaillées en Asie qu’en Océanie.
À Singapour, on a utilisé le wifi. On y est resté 3 jours seulement, alors la SIM locale n’était pas nécessaire.
En Malaisie, on a fait quelques magasins. Pour comparer la quantité de données, la durée et le prix. On a choisi une carte SIM physique prépayée avec la compagnie CelcomDigi. De 40 Go, appels illimités, valide 30 jours, pour environ 10 $ CA.
En Thaïlande, la première fois, on a aussi fait quelques magasins. Pour choisir une carte physique de la compagnie AIS d’un mois, pour environ 14 $ CA. Je ne me souviens pas combien de données.
En Thaïlande, la deuxième fois – à notre retour du Népal. On a pris une nouvelle SIM locale. Cette fois-là, on n’a pas cherché loin : on a pris celle qu’il y avait au 7-Eleven. La compagnie dtac. 30 jours, 30 Go pour environ 9 $ CA.
Au Laos, je n’avais pas le choix de prendre une SIM locale si je voulais avoir Internet en tout temps. Car ce pays ne fait pas partie des 124 (maintenant 138) pays de mon eSIM Airalo.
Petite parenthèse ici. Sur le slow boat que j’ai pris de la frontière de la Thaïlande vers Luang Prabang au Laos, je suis celle qui a eu du réseau le plus longtemps. Grâce à mon eSIM Airalo.
J’avais lu qu’il y avait différentes compagnies au Laos, et qu’elles ne fonctionnaient pas toutes partout. Et que les prix pouvaient grandement varier. Sur un groupe Facebook, une gentille personne avait partagé la liste des prix pour Unitel, si on allait acheter la carte directement à la compagnie, à Luang Prabang. Cette personne avait même donné les indications pour trouver la place (la porte ne ressemble pas trop à une porte).
J’ai donc pu comparer avec ce que je trouvais en ville et décider de me rendre sur place. Un 25 minutes de marche, à explorer mon nouvel environnement du même coup. Pour payer environ 9 $ CA pour avoir 30 Go pour 30 jours.
En Thaïlande, la troisième fois. Comme le voyage tirait à sa fin, j’ai utilisé l’eSIM de voyage quand je n’avais pas accès au wifi.

Meilleure carte SIM au Népal
Le Népal ne fait pas non plus partie des 138 pays de l’eSIM de voyage mondiale Airalo. Et comme on s’en allait faire un trek de plusieurs jours (on a fait 17 jours au total), c’était important pour nous de pouvoir passer un appel en cas d’urgence.
Mais dans les montagnes, il y a peu de réseau. On a choisi la compagnie qui était supposément la meilleure, et même avec cette SIM-là, on n’a pas souvent eu du réseau. Mais j’ai été étonnée de voir que, en 2024, il y avait du wifi dans tous les guesthouses où on a logé, ce qui n’était pas le cas quand j’y suis allée en 2019.
On avait le choix entre Nepal Telecom et N’cell, la première étant celle supposée avoir une meilleure couverture dans les montagnes. Mais la stratégie des guides – ce qu’on aurait dû faire – c’est d’avoir les deux. Et pour N’cell, la SIM était beaucoup (genre vraiment beaucoup) moins cher à l’aéroport (ce qui est rarement le cas, selon mon expérience).
On a pris la Nepal Telecom, pour environ 12 $ CA. Un forfait prépayé valide 28 jours. Je n’ai pas noté combien de données on a eues pour ce prix, mais on s’est assurés, pour cette SIM-ci, d’avoir des minutes. Pour pouvoir faire un appel d’urgence facilement.

Afrique de l’Ouest : carte SIM locale et wifi
Meilleure carte SIM en Guinée
Tu es allée en Guinée?! Non, mais mon copain, oui. Pendant que je découvrais davantage la Thaïlande et le Laos, il faisait un mandat de coopération internationale de 3 mois en Guinée.
Il a pris une carte SIM physique locale, avec la compagnie Orange. Qu’il rechargeait à la semaine ou au mois.
Il a été bien satisfait. Surtout que le wifi n’était pas toujours fiable, en raison des coupures de courant.
Comment choisir une carte SIM avec des données cellulaires
Je parle de jours, de Go. Comment choisir quelle carte SIM prendre?
Les jours sont importants. Et sont faciles à évaluer. Si je suis 3 semaines dans un pays, je veux une SIM qui va durer au moins 3 semaines. Simple.
Mais les Go… C’est plus complexe à prévoir. Je crois qu’on n’a jamais vidé de SIM avant l’expiration de notre forfait. Un appel vidéo Messenger d’une heure ne prend même pas 1 Go, de ce que j’ai pu constater.
Alors j’y suis toujours allée pour la carte la moins chère pour le nombre de jours nécessaires. Et j’ai utilisé l’eSIM de voyage si je me retrouvais entre deux. D’ailleurs, celle-ci a encore une quinzaine de Go sur les 20 de départ.
Mais c’est certain que certaines activités consomment beaucoup plus de données : regarder des vidéos en streaming (Netflix, YouTube), télécharger des fichiers volumineux ou utiliser la navigation GPS en continu. Si vous prévoyez d’utiliser souvent ces services, optez pour un forfait avec plus de données. Mais pour une utilisation quotidienne standard (réseaux sociaux, messagerie, recherches sur Internet, consultations occasionnelles de cartes), quelques Go suffisent généralement pour plusieurs semaines.
Un mot sur l’impact environnemental
SIM physique 1 – Environnement 0. Malheureusement.
Mon portefeuille a gagné. Mais j’ai pollué. À deux, en 1 an, nous avons utilisé 8 SIM physiques. Et 3 eSIM. Ce sont 8 petites cartes de plastique qu’on aurait pu éviter d’utiliser.
C’est pas énorme, que vous me direz. Mais ça contribue quand même à polluer. Je n’ai pas consulté d’études à ce sujet (j’ai quand même lu quelques articles), mais logiquement, entre une carte virtuelle et une en plastique, je dirais que la seconde pollue davantage. Pour le plastique jeté, mais aussi pour les émissions de carbone pour créer les cartes, les matériaux pour l’emballage, la pollution liée à la distribution. Surtout que dans le contexte d’un voyageur de courte durée, cette petite carte de plastique se rapproche pas mal de l’objet à usage unique polluant. Comme les pailles.
Heureusement, d’autres de nos comportements ont été plus planet friendly durant ce voyage, mais quand même.
Reste que cette petite carte a parfois certains avantages. Comme de pouvoir la changer de téléphone. Si l’un part en rando seul, par exemple.
…
Bon, je n’en vois pas d’autres. Donc 1 avantage.
En résumé : ma formule pour rester connectée en voyage
Si vous me demandez quelle est LA meilleure solution pour avoir Internet en voyage, je vous répondrai que ça dépend. De la durée du séjour, du pays, du budget… Mais une chose est sûre : j’utilise plus qu’une option.
J’ai toujours mon plan A, B et C :
- Plan A : le wifi gratuit, parce que c’est gratuit!
- Plan B : une carte SIM locale quand je reste assez longtemps dans un pays
- Plan C : mon eSIM de voyage pour les transitions ou quand les autres options ne fonctionnent pas
Et avant même de partir, je m’assure d’avoir ce qu’il me faut hors ligne. Comme ça, je peux fonctionner même sans Internet.
Est-ce que c’est la solution parfaite? Peut-être pas. Mais c’est celle qui me convient. L’important est de trouver la combinaison qui répond à vos besoins.
Vous avez testé d’autres solutions? Partagez votre expérience en commentaire!