À l’été 2023, mon copain et moi avons pris un mois de congé pour visiter la Nouvelle-Zélande. Avec une escale d’une semaine à Hawaii au retour. Ce voyage a fait qu’aujourd’hui je suis à l’autre bout de la planète. Nomade pour 1 temps.
Est-ce que c’est facile? Pas toujours.
Parce que voyager longtemps, c’est un voyage différent.
Voyager en couple comporte ses hauts et ses bas. Voyager en solo également (parce que oui, on fait les deux). Voyager en essayant d’économiser aussi. Et de garder ça simple.
Est-ce que toutes mes journées sont remplies d’activités incroyables, comme les gens qu’on voit sur Instagram? Pas nécessairement.
Mais est-ce que je sors de cette année à l’étranger la tête remplie de souvenirs, de moments mémorables, de rencontres extraordinaires, d’amitiés qui vont peut-être durer? Oui. Oh que oui.
14 jours en Nouvelle-Zélande
On est arrivés en Nouvelle-Zélande au début de mai. On a fait une première nuit à Auckland, la plus grande ville de ce pays. Sur l’île du Nord. Avant de prendre l’avion pour Christchurch, sur l’île du Sud.
On nous avait dit que l’île du Sud était la plus belle des deux îles. Est-ce que je suis d’accord? Oh que c’est difficile à dire! Mais pour un 2 semaines seulement en terre néo-zélandaise, je referais la même chose.
Le premier matin, à Christchurch, j’étais éveillée très tôt. Trop excitée (et sur le décalage horaire) de commencer cette belle aventure en van. Après le déjeuner, mon copain discutait avec des gens venus des îles Samoa pour travailler en Nouvelle-Zélande (les travailleurs étrangers affluent durant la saison des fruits). Ils jasaient du fait de travailler à l’étranger. Que c’était un rêve de mon copain de faire comme eux. De s’installer à l’étranger un certain temps.
Mon premier déclic pour tester le mode de vie nomade pour 1 temps a été cette phrase : s’installer à l’étranger un certain temps.
Moi aussi je veux faire ça.
Je l’avais déjà fait. Pour des périodes de 3 ou 4 mois à la fois. En Inde, au Sri Lanka, au Népal. Pour des projets de solidarité internationale dans certains pays en Afrique de l’Ouest et à Madagascar. Pour des sessions d’études universitaires en Allemagne. Des cours d’espagnol au Guatemala… Je savais que j’étais capable de voyager longtemps.
Cette idée m’a suivie durant nos 2 semaines en van.
Road trip sur l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande
Deux semaines tellement bien remplies!
Prise de possession de notre véhicule le jour même. Notre van Jucy Condo vert flash. Tellement flash qu’on voyait les autres véhicules de la même compagnie arriver de loin. Ça nous permettait de se saluer quand on se croisait!
Dans le pare-brise, un collant rappelant à la personne au volant de rouler à gauche.
Je veux faire une parenthèse ici… parce que oui :
En Nouvelle-Zélande, on roule à gauche!
Oh que là on touchait un point qui me stressait! Pas que je sois stressée dans la vie…
Mais rouler à gauche, le volant à droite, avec des pancartes que je ne connaissais pas, sur des routes qui tournent. J’ajoute à cela que je n’avais jamais conduit de van aménagé.
C’est gros quand même. Par chance, on avait un petit modèle! Le Jucy Condo est un Toyota Hiace au toit haut. Donc ce n’est pas aussi gros que certains modèles de vans, mais ça reste plus gros que ma voiture!
Et les routes sur l’île du Sud sont sinueuses. Cela monte beaucoup. Et inévitablement, ça redescend autant. Il y a peu de voies de dépassement. La bonne pratique est de se tasser dès que cela est possible pour laisser passer les voitures derrière. Car des voitures derrière moi, il y en avait! Mais ce n’est pas toujours évident, les routes ne sont déjà pas très larges.
Après quelques journées sur ce type de route, on s’est dit que c’était une bonne idée d’éviter de rouler dans le noir. Parce que c’est le soir que les animaux sortent. Animaux qui semblent aimer traverser la rue. Mon p’tit cœur n’a pas aimé frapper deux opossums. Et le wallaby qui chillait sur la ligne du centre a été évité de justesse. J’ai fait tout un saut par contre!
Bref, quelques petites adaptations. Le plus drôle reste que, encore à la fin du voyage, je partais les wiper en voulant mettre mon flasher et je mettais du lave-vitre au lieu des hautes1!
1Au Québec, dans le discours populaire, plusieurs utilisent wiper et flasher pour parler respectivement des essuie-glaces et du clignotant. Par « hautes », on fait ici référence aux lumières de nuit.
Donc on a récupéré le van et on est partis vers le nord de l’île, pour aller découvrir le parc national Abel Tasman. Et faire de la randonnée. Y retourner, je voudrais faire un des treks de plusieurs journées.
On est ensuite descendus le long de la côte ouest pour aller voir le glacier Franz Josef. On a été chanceux d’avoir une petite éclaircie pour l’apercevoir.
Arrêt à Wanaka, notre ville coup de cœur à tous les deux. Aller vivre sur l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande, ce serait dans cette ville. Pour skier l’hiver et faire du vélo de montagne l’été.
Et comme on ne pouvait pas visiter l’île du Sud sans se rendre à Milford Sound, on a fait les kilomètres supplémentaires qui ont valu le détour. Et une croisière de quelques heures qui offre des vues à couper le souffle.
Pour finalement remonter vers Christchurch, en arrêtant bien sûr au mont Cook. Un autre endroit que j’explorerais davantage pour ses randonnées.
De Christchurch, on reprenait l’avion vers Auckland, puis vers Hawaii.
7 jours à Hawaii
Pourquoi Hawaii?
Les vols aller-retour de Montréal à Hawaii étaient à un prix très bas lorsqu’on a magasiné nos billets. Et l’aller-retour entre Hawaii et la Nouvelle-Zélande, c’était très raisonnable comme prix. On a donc pris deux allers-retours indépendants.
On peut parfois dénicher des prix bien plus bas en utilisant cette stratégie. Par exemple, l’aller-retour de Montréal à la Nouvelle-Zélande nous aurait coûté un prix qui ne fait aucun sens comparé à ce qu’on a payé en le coupant en deux.
La seule chose à surveiller, c’est la durée de l’escale entre les deux allers-retours. Car contrairement à un transfert classique où c’est la compagnie aérienne qui prend généralement en charge les imprévus, dans un transfert autonome, si on manque notre vol, c’est nous et notre portefeuille qui devons assumer. Cela signifie que si on rate notre connexion, on doit non seulement gérer les démarches, mais aussi potentiellement payer pour un nouveau vol. C’est donc un pensez-y-bien!
Et tant qu’à passer par Hawaii, pourquoi ne pas y rester quelques jours?
Une semaine à Hawaii. Sur l’île de Maui.
Au chaud. Parce qu’en Nouvelle-Zélande, c’était l’automne. Alors à notre première journée à Hawaii, on était heureux d’aller dans l’eau! Faire du snorkelling avec, ô surprise, une tortue!
Ce n’était pas notre dernière rencontre avec les tortues. Elles étaient très nombreuses à l’endroit où l’on a fait du surf. À la Cove Beach, près du parc Kalama. Un très beau spot pour débutants. Tellement que j’y suis retournée le lendemain.
Les autres journées de la semaine ont été consacrées à de la randonnée. Entre autres pour descendre à l’intérieur d’un volcan. Le Haleakalā. Assez spécial. On a plutôt l’habitude de monter une montagne, pas de la descendre!
Et nous avons bien sûr fait la fameuse Road to Ana. Avec différents arrêts. Dans une forêt de Rainbow Eucalyptus. Pour une baignade près d’une chute. Avec un dîner sur une plage cachée. Et une autre rando vers une énorme chute.
Une semaine à Hawaii. Chez une amie.
À Hawaii, chez une amie.
C’est elle, l’autre déclic pour essayer le mode de vie nomade. Elle a décidé de se poser loin de chez elle. Et de s’y faire un nouveau chez soi. Son travail, c’est sa passion. Et elle travaille, lorsqu’elle le décide. Lorsqu’elle en a envie.
Moi aussi je voulais aller me poser ailleurs. Pour un certain temps.
L’idée qui avait commencé à germer en Nouvelle-Zélande était maintenant complète. Et elle ne m’a pas lâchée depuis.
6 Responses
Merci de faire partie des gens qui embrassent leurs passions pour amener du positif et du beau dans notre monde. Tes textes sont pertinents et faciles à lire. Tes choix de photos (très belles photos en passant) nous aide à imaginer et nous font, par le fait même, voyager un peu nous aussi! Merci 🙂
Wow, un gros merci pour tes beaux mots Jacinthe!
Allo ma fille! J’ai aimé te lire, c’est juste assez long, assez précis, assez humoristique, assez imagé pour maintenir l’envie de lire jusqu’au bout…quand on n’a pas beaucoup de temps! Là, j’en profite quand je recharge ma voiture, en route pour LaCroche. Bonne continuité ! Je suis près de toi!♥️
Merci pour ces beaux commentaires!💛
Très interessant pour moi qui n’irai probablement jamais, dans ces destinations mais très le fun à lire les détails de votre voyage et tes belles photos! Je suis une copine d’école de Diane ,et voisine des grands-parents de ton copain, dans le temps! Alors merci si tu n’y vois pas d’inconvénients je suivrai ton blog! Merci beaucoup!
Merci!😊 Ce sera un plaisir de savoir que tu liras mes articles Sylvie!